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Communauté de la Poudrière

A l’origine, une nouvelle solidarité.

C’est en 1958, qu’autour de deux prêtres et un couple, à partir de rencontres avec des croyants et des clochards, naît le projet de la communauté de la Poudrière dans un quartier déshérité de Bruxelles, vers la porte de Ninove.

Avec un objectif très précis, « être présent », avec la découverte de l’infortune, de l’amitié, dès le départ il y a partage de la vie de chaque jour, ce qui permet de substituer à l’habituelle charité « travailler pour », une nouvelle fore de solidarité « travailler avec ». Le projet prévoit donc de mettre en commun les vies de personnes en difficulté et d’autres qui ne le sont pas. Cela passe par des repas et un travail en commun. Le logement est dans un même lieu mais avec des espaces privatifs.

Cinq objectifs et quatre moyens.

Avec la vie et les rencontres, se forge peu à peu une vision commune dans le pluralisme vécu à travers quatre moyens et cinq objectifs.
Le premier objectif est la présence. Il s’agit d’être impliqué dans la vie d’un quartier populaire défavorisé et non d’être replié sur la vie communautaire.
Le deuxième objectif est l’amitié qui doit permettre de grandir ensemble en vue d’un projet de changement de société.
En troisième vient la justice. Alors que les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres, la communauté doit permettre d’agir contre ce phénomène par le partage du travail, des richesses et une redéfinition du bien privé.
En quatre vient l’espérance-utopie. C’est le refus de la fatalité de la situation présente, c’est de croire qu’il est possible de construire autre chose. S’appuyant sur le récit des premières communautés chrétiennes (Actes 2) et sur le livre historique de Thomas More (en 1516), cette utopie passe par le « de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins » chers aux libertaires et par le « un homme, une voix » du mouvement coopératif.
Le dernier objectif est l’ascèse-formation qui consiste à adopter une vie loin des sollicitations et de la consommation pour ne retenir que l’essentiel, ne valoriser que ce qui mène, en soi, à la paix, au bonheur et prendre conscience que c’est accessible pour tous et non pour quelques privilégiés. Pour atteindre ces objectifs, la communauté se dote de quatre moyens : le travail, la vie simple, la mise en commun et la fidélité aux personnes et objectifs.

La communauté aujourd’hui.

Si la communauté voit le jour dans les locaux achetés au 62 rue de La Poudrière avec le soutien de l’église et des Oblats en particulier, elle comprend aujourd’hui 5 sites géographiques (Bruxelles, Anderlecht, Vilvorde, Peruwelz et Rummen). A partir de la rencontre entre le Père Léon (omi), le Père Aimé (omi) et le couple Vanderstraeten (Lion et Poney, leur surnom scout) sont entraîné progressivement beaucoup d’autres personnes et forment un groupe d’une centaine de personnes gâtées ou blessées par la vie, célibataire ou couple, jeunes et plus âgés, croyants et non-croyants…

Les débuts sont hésitants, mais les premiers travaux sont toujours ceux qui assurent aujourd’hui l’autonomie de la communauté.

Rue de la Poudrière, 60 à 1000 Bruxelles (porte de Ninove – tram 51 et 82)

Rue Neuve Chaussée, 80-82 à 7600 Péruwelz

Situation

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