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Habitat groupé de Bastogne

BASTOGNE – Projet pilote à Bastogne : un habitat groupé pour six personnes isolées va voir le jour au centre-ville grâce à un partenariat public/privé.

Rue des remparts, le bâtiment qui accueillait l’ancienne communauté des soeurs est en cours de rénovation. Dès septembre, un projet peu courant devrait s’y concrétiser : un habitat groupé pour personnes isolées. La maison est en cours d’aménagement et pourra accueillir six personnes.

« C’est peut-être une solution à la crise du logement et à la solitude. La condition pour pouvoir bénéficier de ce logement est d’être isolé, quel que soit l’âge de la personne ; donc pas de familles ni de couples, précise le bourgmestre de Bastogne, Philippe Collard, qui estime que ce logement s’inspire de l’« habitat kangourou ». Ce type d’habitat permet aux personnes âgées de vivre avec de jeunes locataires. Ceci afin de réactiver la solidarité entre les générations. » Cette formule offre aussi aux personnes isolées un voisinage bienveillant : plus qu’une simple cohabitation, ce type de logement comporte une dimension d’entraide.

Le logement kangourou fonctionne selon un partenariat public/privé. Dans ce cas précis, le bâtiment appartient aux quatre frères et soeurs Servatius, de Bastogne. « Nous voulions investir dans l’immobilier, mais un peu différemment, explique Jean-Philippe Servatius. Nous avons pensé à l’habitat groupé. C’est quelque chose qui nous tient à coeur. Quand elles ont vendu, les soeurs nous ont dit qu’un livre se refermait. Nous, on voudrait plutôt qu’une page se tourne. Nous nous sommes rendus compte que dans notre société actuelle, il n’existe pas de structure pour les gens qui se retrouvent tout seuls, à part les maisons de repos, et on sait que les listes d’attente sont longues. Le but est ici que les personnes vivent ensemble et s’organisent. Attention, ce n’est pas une maison de repos ou de service. Le but est de créer une petite communauté. Et cela s’adresse à toutes les personnes isolées autonomes. Nous nous sommes tournés vers la commune car nous avions la capacité d’aménager le bâtiment, mais pas la capacité de le gérer. »

Source : lavenir.net

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