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Le 27 mars 2023
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Bonjour, comme chômeur âgé, bientôt pensionné, j’ai un énorme problème à trouver un logement dans le privé : les propriétaires et les agences sont réfractaires aux petits revenus. Pour moi, un bilan ne peut pas se faire principalement dans la colonne des rentrées et ne voir dans celle des sorties que les montants des loyers et des charges.
Dans le logement public, « social », il n’est question pour les isolés que de studios, de surface et volumes ridicules. Or je ne peux pas me résoudre à m’appauvrir pour entrer dans un clapier. La saine gestion, ce n’est pas se contenter d’un seul tout petit panier.

J’ai de beaux meubles anciens, hauts et sculptés, et j’y tiens. J’ai besoin d’être actif, créatif, alors j’ai besoin de mes outils, de mon grand chevalet de peinture, de ma scie à onglets, de tout ce que j’ai été obligé de disséminer car ça n’entrait pas « chez moi ». J’aime la cuisine, je n’ai pas envie de perdre mes ustensiles. J’aime le vélo, j’en ai quatre et ils m’ont coûté cher à les retaper et les entretenir. J’ai été graphiste, j’ai plusieurs ordinateurs et autres matériels informatiques. J’ai une bonne machine à laver le linge, économe, etc.

Alors plutôt que de vendre (?), de donner, de perdre, je préfère de loin partager ce qu’il me reste.

Je n’ai pas besoin de tant de place pour moi-même, pour dormir, j’en ai besoin pour exister.

J’aimerais pouvoir me lever le matin sans être réveillé par le trafic automobile, par les trains et les avions. J’aimerais pouvoir être résilient pour l’alimentaire, avoir un potager, un verger, un poulailler… C’est même devenu une nécessité, je suis pauvre et je n’ai pas les moyens d’acquérir ça seul. Je n’ai même pas besoin d’acquérir à vrai dire. Je voudrais que ce qui me reste à vivre soit simple, sain, serein, je n’ai pas besoin de posséder. Au-delà, je me sens riche de plein d’autres choses que de simples finances, je crois que la pauvreté financière peut être une richesse philosophique.

« Chez moi », c’est avant tout dans ma tête, dans ma bulle, dans mon cocon, mais j’ai conscience que vieillir, c’est devenir toujours plus seul, c’est tout perdre, de plus en plus, au lieu de pouvoir le transmettre et par là se perpétuer. J’avais un fils, il était autiste et il s’est suicidé. C’est raté pour transmettre mes gènes, ce n’était d’ailleurs pas une évidente réussite, bien que mon fils m’ait donné de la fierté. J’ai conscience que rester jeune, c’est garder de la curiosité, c’est rester ouvert aux autres.

L’évidence s’impose, il m’est nécessaire de m’associer pour me respecter avant même que de respecter les autres.

Alors, j’aimerais rencontrer des personnes de valeurs pour réfléchir à tout ça et tenter de bâtir quelque chose, où que ce soit. Je suis Bruxellois, mais ici c’est devenu très difficile à vivre. Je n’ai pas d’a priori générationnels, sociaux, racistes, sexistes, genrés, culturels, je veux seulement vivre encore, en paix, en symbiose. Je n’en parlerais pas si je n’y croyais pas.

Je vous ouvre ma bulle : api(chez)lavache.eu

Le 27 mars 2023
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