Mon rêve, une utopie? Uccle, Forest, Saint-Gilles ou Ixelles si possible

Bonjour,

Ceci n’est pas vraiment une annonce, plus une réflexion et une bouteille à la mer mais si d’autres personnes s’y retrouvaient et y croyaient, ça pourrait peut-être se faire…

J’ai 38 ans, je vis seule, je suis enseignante et j’habite à Uccle. Je suis pour le moment locataire et j’aimerais devenir propriétaire. mais je n’ai aucun apport. Mon budget devrait être de grand maximum 150 000 euros pour un appartement totalement fini, habitable. Et en plus, idéalement, j’aimerais rester près de mon travail, donc si possible à Uccle (centre, Calevoet, Stalle, Roosendael) ou Forest, Saint-Gilles, Ixelles.

Je rêve d’un habitat groupé écologique et solidaire. J’aimerais vivre dans un studio, dans les 40m2, avec si possible une petite terrasse, avec éventuellement, pourquoi pas, une chambre qui se trouverait entre deux appartements qu’on pourrait se partager pour les amis, un enfant à parrainer, un filleul,…

Je trouve que les logements qu’on propose sont souvent trop grands et ne prennent pas en compte la nécessité de vivre plus sobrement et de réapprendre à vivre bien avec juste ce qui nous paraît suffisant et dans plus petit. J’aimerais trouver d’autres personnes qui ont le même projet et qui auraient envie d’essayer de le concrétiser avec moi.

Pour le moment, c’est juste une idée, toute récente. Je ne suis pas sûre que ce soit réaliste, possible avec ce budget mais bon, on ne sait jamais!

Quitte à devenir propriétaire et à m’endetter pour longtemps, ce qui me stressait trop jusqu’à maintenant, j’aimerais le faire en étant en accord avec mes valeurs et en participant à un projet humainement enrichissant.

Je suis quelqu’un qui a besoin de pas mal de solitude alors j’ai toujours pensé que la cohabitation ne me conviendrait pas. Mais en même temps, j’ai aussi des valeurs de partage et de solidarité qui me tiennent à coeur. Alors, peut-être que les deux seraient quand même conciliables. Je ne suis pas du genre à chanter autour du feu de bois ou à faire des apéros collectifs tous les jours, mais participer à un vrai projet, construire quelque chose sur la durée, résister au durcissement et à la déshumanisation de la société, ça, ça me parle beaucoup! Et donc, je pense qu’un cohabitat, solidaire si possible, pourrait être un projet de vie qui me correspond, plus que d’acheter un appart dans une copropriété où chacun se dit à peine bonjour.

Valérie – valbxlhg@gmail.com