Où mieux vivre vieux ?
Brochure de la Mutualité chrétienne – lien vers la brochure Où mieux vivre vieux ?
Résumé
« Le vieillissement de la population est un enjeu de société majeur. Il aura des conséquences importantes sur l’avenir de nos pensions, sur la qualité de vie, sur l’accès aux soins de santé, sur l’hébergement des personnes âgées, sur la manière de faire vivre ensemble quatre ou cinq générations. Nous nous penchons dans cette recherche sur les différentes possibilités d’hébergement des personnes âgées en fonction de leur degré d’autonomie. En tant qu’entrepreneur social, la MC s’inscrit dans les trois priorités suivantes : tout d’abord renforcer les possibilités d’un maintien à domicile dans de bonnes conditions, ce qui répond à l’aspiration de la majorité des personnes âgées. Ensuite assurer un accueil résidentiel et des soins de qualité pour les personnes fortement dépendantes. Enfin, entre les deux, développer des alternatives innovantes d’hébergement, plus conviviales et moins coûteuses.
Si le secteur des aides et soins à domicile et le secteur des soins résidentiels aux personnes âgées sont bien structurés, sont reconnus légalement et sont partiellement financés par les autorités, il n’en va pas de même pour les alternatives d’habitat et d’hébergement, ce chaînon manquant, intermédiaire entre le « vivre chez soi » et le « vivre en institution ». Des initiatives originales naissent ici et là, souvent à petite échelle, et tentent de se développer tant bien que mal en faisant souvent appel à une ingénierie complexe, ce qui peut expliquer leur nombre limité. Et pourtant elles répondent à un besoin souligné par tous les acteurs concernés par le bien-être des aînés : la diversification de l’offre en matière de soins et d’hébergement. Les modèles sont appelés à évoluer, à s’adapter en fonction de l’évolution de la société.
Sans prétention d’exhaustivité, mais en guise d’exemples inspirants, cette recherche décrit et analyse quelques formes innovantes d’habitat et d’hébergement pour personnes âgées, avec leurs forces et leurs limites. Complémentaires aux maisons de repos et de soins, mais non concurrentes, ces innovations s’avèrent bien nécessaires, voire urgentes, au regard du contexte actuel de vieillissement, de crise économique et de transfert de compétences… »